Chindaï

Descriptif

Le chindaï est présenté comme étant un art martial énergétique interne qui enseigne la force de l’esprit et l’équilibre du corps, à contre-courant de la société dangereuse de l’immédiateté. Il serait aussi un outil d’éducation à la non-violence, adapté aux enfants. Des formations sont proposées aux enseignants. 

Promesses

Les résultats revendiqués en classe et au quotidien sont : apprendre à apprendre ; éliminer le stress, la fatigue, l’agressivité, les peurs, les blocages… ; apprendre à se protéger, rester vigilant ; prendre de la distance ; changer rapidement d’état (de l’agitation au calme) ; se respecter et respecter les autres ; libérer sa créativité ; augmenter la confiance en soi ; développer la concentration et la mémorisation ; améliorer les résultats scolaires ; enrichir le travail en groupe (rétablir la discipline et la cohésion) ; prendre la parole ; être solidaire et responsable. (Source)

Origine

Le chindaï est né à la fin des années 80 au sein de l’organisation FIMB (Femmes Internationales Murs Brisés). Il a été créé par un préparateur mental de sportifs qui aurait aussi été policier et un spécialiste en judo et fleuret, ingénieur en agronomie.
Depuis 1997 il existe des formations pour les enseignants et éducateurs sociaux.
En 2018 naît le Shindaï-do, une nouvelle dénomination qui permet à la discipline d’avoir une identité propre et distincte qui correspond au slogan « l’équilibre du corps et la force de l’esprit ».
L’Académie de la non-violence affirme clairement dans sa présentation que le chindaï est sous l’autorité exclusive des co-fondateurs de FIMB.

Autres dénominations

Shindaï-do – Shindaï – Académie de la non-violence – Académie des ambassadeurs de la paix

Points de vigilance

  • FIMB est une organisation fortement soupçonnée de dérives sectaires, le chindaï pourrait être un moyen de recruter des adeptes et de rentrer dans les écoles.
  • La liste des nombreux bienfaits en milieu scolaire est pléthorique et irréaliste

L’avis de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires)

L’association et l’art martial qui lui est lié, ont fait l’objet sur les trois dernières années de 15 interrogations. Compte tenu des informations transmises à la Miviludes, la Mission recommande la prudence à l’égard tant du chindai® que de l’association Femmes internationales murs brisés (FIMB) qui le promeut à travers son site « Académie de la non-violence » qui offre un catalogue de formations destinées au monde de l’éducation, des entreprises et de la santé.
Le chindaï®, qui se veut un art martial à portée non violente et pacificatrice, est enseigné tant aux adultes qu’aux enfants et adolescents. Les clubs sportifs proposant la pratique du chindaï® ne sont pas regroupés en une fédération nationale reconnue par le ministère des Sports.
L’association FIMB, qui promeut cette discipline, œuvre dans les domaines de l’éducation, de l’humanitaire, de l’environnement et de la « médecine douce ». Elle déploie une intense activité de recherche d’alliances avec des institutions publiques ou privées de tous horizons (religieux, société civile, éducation, etc.). Son démarchage auprès de l’enseignement privé catholique a valu une mise en garde des autorités ecclésiastiques auprès des chefs d’établissement en 2016.

Rapport d’activités 2018-2021 pp74-75

Témoignages de victimes

Et si on faisait plutôt… 

… des arts martiaux reconnus avec des intervenants compétents.

Pour aller plus loin

« Que sait-on de Femmes Internationales Murs Brisés – Chindaï ? » dans Bulles n°131 (2016) revue de l’Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes)