Selon les promoteurs de la méthode Quertant, des exercices oculaires permettraient de réorganiser les réponses du système nerveux, d’améliorer l’équilibre neuro-sensoriel et, par extension, de produire des effets positifs sur l’attention, la régulation émotionnelle et les apprentissages scolaires.
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La psychopédagogie positive se présente comme une approche éducative « globale » visant à réconcilier les élèves avec les apprentissages en réconciliant la tête, le cœur et le corps.
Elle prétend combiner les apports de la psychologie positive, des neurosciences, de la gestion mentale et de multiples approches dites “corporelles” ou “alternatives” pour favoriser la réussite scolaire et le bien-être émotionnel.
Derrière ce discours, la psychopédagogie positive se présente comme une véritable “soupe positive”…
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Les parents veulent le meilleur pour leurs enfants et c’est totalement légitime. Beaucoup ont entendu parler de méthodes qui promettent “plus de confiance”, “un cerveau activé”, “une santé mentale préservée”, “des pouvoirs cachés”… Elles circulent partout : réseaux sociaux, conférences, parfois même dans certains établissements scolaires. Il est normal que certaines familles se posent des questions.
Cet article a pour but d’aider l’enseignant sérieux à expliquer clairement ses choix pédagogiques, à dire pourquoi il rejette les “solutions magiques” ou pseudo-scientifiques, et à mettre en valeur une posture vigilante, rigoureuse et respectueuse.
Ce document est une adaptation imprimable d’une série diffusée sur mes réseaux sociaux durant l’été 2025.
On y retrouve Yasmine et Léo, 8 ans, qui mettent des mots d’enfants sur des pratiques parfois séduisantes en apparence, mais qui soulèvent de vraies questions quand elles s’invitent à l’école : CNV, méditation, yoga, sophrologie, accords toltèques, psychologie positive…
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Lorsqu’on parle de dérives scolaires, on pense d’abord, et c’est normal, aux risques encourus par les élèves. Pourtant, les enseignantes et enseignants sont eux aussi concernés : sollicités, instrumentalisés, fragilisés. Ils peuvent devenir, bien malgré eux, à la fois cibles, relais et parfois même acteurs de la diffusion de pratiques douteuses.
L’Éducation nationale doit aussi protéger ses personnels…
L’objectif de ces documents est simple : permettre à chacun – enseignants, cadres de l’Éducation nationale, élus, journalistes, parents – de disposer d’éléments fiables et vérifiables pour évaluer l’opportunité ou non d’introduire ces pratiques dans un cadre éducatif, et d’agir en connaissance de cause.
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Ces derniers mois, plusieurs parents d’élèves m’ont signalé avoir été orientés par des enseignants ou des personnels scolaires vers des
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Présentation de l’atelier que j’ai animé aux RICD 2025, retour d’expérience et partage des supports créés.
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Cet article est critique mais il ne remet absolument pas en question le fait qu’il y a des bienfaits avérés, tant par de nombreuses études scientifiques que par nos expériences personnelles, à fréquenter des lieux de nature. Emmener les enfants dehors, les inciter à sortir davantage, leur faire découvrir la nature, y compris dans un cadre scolaire, est évidemment une excellente idée.
Ce qui est discutable à mon sens, et que je vais tenter de montrer ici, c’est de vouloir justifier cela avec un concept médical inapproprié qui est repris sans recul ni esprit critique par de nombreuses organisations en France au nom de l’Écologie.
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Le respect des accords toltèques permettrait aux élèves d’apprendre à se protéger des mots méchants, moqueries, regards… à l’école comme à la maison. Ils peuvent être présentés aux élèves comme quatre supers pouvoirs qui vont les aider à changer leur vie, et leur apprendre le vivre ensemble à l’École…
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Brighter Minds (esprits lumineux) est un programme comportant des séries précises d’exercices physiques, sensoriels et cognitifs qui peuvent s’adresser spécifiquement aux enfants mais aussi aux adultes.
Selon l’Institut Brighter Minds les stimuli sensoriels, moteurs, cognitifs ou émotionnels permettraient de produire des changements dans les structures du cerveau.
Les élèves en difficulté ou en situation de handicap sont particulièrement ciblés par les promoteurs de solutions illusoires qui profitent du désarroi des parents et aussi des enseignants qui veulent pouvoir aider au maximum leurs élèves les plus fragiles.
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L’écopsychologie prétend proposer un cadre éducatif et thérapeutique pour enrichir le développement des enfants en les connectant plus profondément à la nature, tout en cultivant leur conscience écologique et leur bien-être psychologique.
Elle rentre dans les écoles via des supports, des contenus et des interventions concernant l’écologie, notamment dans le cadre de la « classe dehors ».
Ni catéchisme républicain, ni séances déconnectées du vécu de la classe, les CPS ne doivent surtout pas devenir des injonctions « normalisantes », mais être intégrées naturellement dans les activités du groupe.
En fait, et ça tombe bien, dans l’immense majorité des cas, elles sont déjà présentes notamment dans les modalités d’organisation et de travail.
Les compétences psychosociales sont portées par le Ministère et plébiscitées par toutes les officines, associations et entreprises, qui veulent fournir “clés en main” aux enseignants des séances, des outils et des formations sur cette “nouveauté” que, forcément, ils ne maîtriseraient pas du tout !
Les gourous de tous poils adorent ce cheval de Troie qui leur permet de faire la promotion de tout et n’importe quoi pour changer nos élèves en êtres zen, bienveillants et inspirants…
Voici la captation vidéo de la table ronde à laquelle j’ai participé aux Rencontres internationales de la classe dehors le 2 juin 2023.
Cette table ronde était animée par Laure Pillot (formatrice Inspé, Fabrique des Communs Pédagogiques) ; les autres intervenantes sont Pascale Duval (Directrice de l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victime de sectes – UNADFI) et Mélinée Chanard (Réseau Canopé).
Très pratiqué, notamment dans les écoles primaires, le coloriage de mandalas est une activité jugée anodine. Il ne s’agit évidemment pas ici de qualifier cette habitude de “dangereuse” en soi, mais de pointer qu’elle n’est pas neutre pour autant.
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Une affiche pour la salle des profs ? Des flyers à distribuer dans les casiers ? Un visuel à mettre sur vos réseaux sociaux ?
Imprimez, copiez, diffusez… c’est fait pour ca !
Cette école existe, c’est une réalité, fin de l’histoire ? En fait, le souci réside plutôt dans la façon dont cela est mis en scène et expliqué…
On a bien des cadres de la Silicon Valley qui choisissent une école coûteuse et atypique pour leurs enfants. Est-ce vraiment parce qu’il n’y a pas d’écran ? Peut-être… mais ce n’est pas du tout certain, ce qui l’est par contre c’est que cela ne pénalisera pas ces enfants qui ont tout ce qu’il faut à la maison pour compenser.
Par contre, ce qui n’est jamais dit, ni dans les articles, ni dans les reportages, ni sur les sites des écoles Steiner c’est la raison de fond qui conduit ces écoles à écarter, non seulement les ordinateurs mais plus largement la technologie.
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On pourrait dire en quelque sorte que la PNL prétend décortiquer les comportements humains “souhaitables” pour pouvoir les reproduire (ce qui revient à une forme de déshumanisation en considérant la personne comme un ensemble de mécanismes), tout en promouvant des applications “ré-humanisantes“ qui permettraient d’aller mieux, de mieux se connaître, d’être plus efficace mais aussi de comprendre les autres, voire de les manipuler.
En pratique, cela ressemble beaucoup aux intelligences multiples et à la gestion mentale d’Antoine de La Garanderie, aujourd’hui considérées comme étant des neuromythes.
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